BPCO : identifier les risques et traiter les symptômes

Le saviez-vous ?

- Seules 60% des personnes atteintes de BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive) sont diagnostiquées à un stade précoce ? 

- En Suisse, près de 400'000 personnes vivent avec cette maladie qui est aujourd’hui la troisième cause de décès dans le monde selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). 

- Dans 9 cas sur 10, la BPCO est liée au tabac. 

- La BPCO ne peut pas être guérie, mais son évolution peut être ralentie grâce à une prise en charge adaptée 

- La dénutrition est une conséquence de la maladie (perte de poids et de masse musculaire) 

- Un diagnostic précoce permet d’agir plus tôt et de maintenir la meilleure qualité de vie possible. 


Dans le cadre de sa traditionnelle campagne de sensibilisation à la BPCO, la Ligue pulmonaire fribourgeoise propose durant tout le mois de novembre, des tests de spirométrie gratuits.

« C’est juste une petite toux »

La BPCO est principalement causée par le tabagisme, la pollution de l’air et l’exposition à long terme à des irritants pulmonaires. Pourtant, de nombreuses personnes ignorent qu’elles en sont atteintes, attribuant les premiers symptômes (essoufflement, toux persistante) à des signes normaux de vieillissement ou à des problèmes de santé mineurs. Le dépistage précoce par spirométrie est une des méthodes de détection de la maladie avant qu’elle ne s’aggrave. Ce test ne remplace toutefois pas une consultation médicale.

Ralentir l’évolution de la BPCO

La BPCO est généralement diagnostiquée chez des personnes de plus de 40 ans. Si toutefois les traitements n’éradiquent pas complètement la maladie, une prise en charge rapide peut aider à ralentir son évolution, voire améliorer certains symptômes : arrêt du tabac, médicaments, réadaptation respiratoire, exercice physique et vaccination contre la grippe font partie des traitements qui peuvent être recommandés aux personnes touchées par la BPCO. Il est alors possible de mieux gérer les symptômes et de maintenir une bonne qualité de vie, tout en réduisant les risques de complications graves. Parlez-en à votre médecin !

Et si c’était plus qu’une simple toux ?

N’attendez pas que vos symptômes s’aggravent. Un essoufflement persistant ou une toux qui ne passe pas peuvent être des signes de la BPCO. Le test de dépistage gratuit : un geste simple qui pourrait sauver votre souffle !